
« Je m’éduque, donc j’agis » tel est le thème choisi pour la célébration ce jeudi, de la Journée internationale de la Francophonie.
Le thème de cette année qui met en valeur le lien entre l’éducation et l’action, rentre dans la ligne droite tracée par le ministère de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté de la République démocratique du Congo, suivant la vision du chef de l’État, Felix Antoine Tshisekedi.
L’éducation au coeur du développement de la RDC
La vision du chef de l’État offre, grâce à la réforme de la gratuité de l’enseignement, un cycle primaire complet et gratuit à tous les enfants congolais depuis 2019.
Cette vision est élargie dans le troisième axe de la Stratégie sectorielle de l’Éducation et de la formation (SSEF). Cet axe vise à promouvoir un système éducatif plus équitable, au service de la croissance et de l’emploi.
Le Plan quinquennal (2024-2028) du ministère de l’Éducation nationale insiste également sur le caractère absolu de la priorité accordée à l’éducation pour tous les enfants de la RDC, avec un accent sur le développement.
La diversité linguistique dans l’apprentissage ne constitue pas un danger pour le français
Lors de sa récente sortie médiatique à la Télévision nationale, la ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, a indiqué qu’elle envisageait l’option de rendre l’enseignement possible dans les langues nationales.
« C’est beaucoup plus simple d’apprendre dans la langue que l’on maîtrise, parce que lorsque vous rentrez à la maison, si la langue qui est véhiculée n’est pas la langue de l’enseignement, cela crée déjà une barrière. Utiliser les langues nationales dans l’enseignement c’est améliorer la qualité de l’éducation », avait-elle fait savoir.
Toutefois, la ministre avait précisé que la langue française va continuer d’être pratiquée, « parce que nous tenons à elle ».
À l’en croire, les langues nationales peuvent être utilisées dans l’enseignement pour plus d’efficacité, dans l’objectif de valoriser la culture congolaise.
« La langue porte la culture », avait fait remarqué Raïssa Malu, avant de souligner que l’enseignement ne peut pas être rendu en langues nationales sans que les préalables ne soient remplies, pour que l’enseignement ne s’effondre pas.