
La présentation du portefeuille du secteur de l’éducation en République démocratique du Congo était au cœur des échanges de ce lundi 29 juillet 2024, entre la ministre d’État, ministre de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, et une délégation de la Banque mondiale (BM), conduite par son Directeur des Opérations, Albert G. Zeufack.
Pendant près d’une heure, les deux parties ont discuté sur l’opérationnalisation de ce portefeuille dont le montant s’élève à 1, 4 milliard de dollars américains. La ministre d’État Raïssa Malu a donné des orientations claires sur les différents points débattus et s’est dit prête à s’impliquer pour accélérer la mise en œuvre des programmes qui y figurent.
Le portefeuille de la Banque mondiale va prendre en compte quatre axes stratégiques : l’accompagnement du programme de la gratuité de l’enseignement primaire dont les résultats sont déjà palpables et qui doit se poursuivre jusqu’en 7ème et 8ème année de l’éducation de base, conformément à la vision du chef de l’État ; le développement des compétences ; la gestion des violences sexuelles basées sur le genre ; et l’éducation au centre des valeurs, entre autres repenser l’école surtout en ce qui concerne la construction des infrastructures scolaires qui doit se faire selon les normes internationales.
À travers ces différents programmes, la Banque mondiale vise à soutenir la politique du gouvernement de la République dans le secteur de l’éducation, histoire de mieux servir la population congolaise.
« Je pense que nous sommes tous très heureux de travailler pour soutenir l’agenda de la RDC pour accroître l’accès à l’éducation, discuter et aussi investir dans les compétences qui vont permettre à cette jeune population d’être outillée pour le marché du travail et pour les emplois du futur. Nous avons donc discuté de ce que la Banque mondiale peut faire pour la formation de la jeunesse, mais aussi pour la formation des enseignants, et renforcer l’administration de l’éducation », a fait savoir Albert Zeufack, avant d’ajouter : « Je dois avouer que travailler avec Madame la ministre d’Etat est un plaisir énorme, puisque nous avons eu l’occasion de collaborer avec elle dans le cadre de ce projet du gouvernement de la RDC supporté par la Banque Mondiale dans les trois dernières années ».