
Le 3 octobre marque la Journée Mondiale de la biosphère, une occasion de rappeler l’importance cruciale des écosystèmes dans le maintien de la vie sur Terre. Portée par l’UNESCO à travers son programme MAB (Man and Biosphere), cette journée vise à sensibiliser les citoyens et les décideurs à la nécessité de préserver les zones naturelles où l’homme et la nature coexistent en harmonie. Dans un contexte de crise écologique mondiale, la biosphère devient un symbole d’espoir et de résilience.
Les réserves de biosphère réparties sur tous les continents, sont des laboratoires vivants où se testent des modèles de développement durable. Elles permettent de concilier protection de la biodiversité et activités humaines en impliquant les communautés locales dans la gestion des ressources. Ces territoires exemplaires montrent qu’il est possible de produire, consommer et vivre autrement sans compromettre les équilibres naturels.

Mais la biosphère est aujourd’hui menacée par les pressions croissantes de l’activité humaine : déforestation, pollution, urbanisation galopante. Ces atteintes fragilisent les habitats et accélèrent la disparition des espèces. Face à cette urgence, les scientifiques et les acteurs du terrain appellent à renforcer les politiques de conservation et à intégrer les savoirs locaux dans les stratégies environnementales.
La Journée mondiale de la biosphère est donc bien plus qu’un simple événement symbolique. Elle invite chacun à repenser sa relation à la nature, à soutenir les initiatives de préservation et à s’engager pour un avenir durable. Car protéger la biosphère, c’est préserver notre maison commune, celle qui nous nourrit, nous inspire et nous relie.
Par Ben AMSINI