
Dans le cadre de ses itinérances, l’Inspecteur Général de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté (EDU-NC) Hubert Kimbonza Sefu s’est rendu cette fois dans la province éducationnelle de Mont Amba, ce, après Kinshasa – Plateau et Tshangu. Face aux inspecteurs de cette juridiction, réunis dans la salle de réunion du Lycée Maman Diankeba, dans la commune de Limete, le chef de corps a vulgarisé le Plan quinquennal du ministère et a prôné les valeurs, tout en mettant en garde les inspecteurs qui s’évertuent dans la perception des frais illicites en milieu scolaire.
« Nous avons beaucoup plus insisté sur la gratuité de l’enseignement primaire public. Il faut que tout inspecteur qui est contrôleur, l’œil et l’oreille de la ministre d’État, puisse se rassurer qu’il n’y a pas une seule école qui met en mal ou qui torpille la gratuité, vision du chef de l’État. Si nous apprenons qu’une école demande un rond de plus, c’est l’inspecteur qui ne fait pas son travail. Les inspecteurs doivent passer tous les jours dans les écoles pour se rassurer qu’il n’y a pas de dérapage », a dit l’Inspecteur Général de l’EDU-NC.
En abordant les questions liées aux innovations dans les Technologies de l’Information et de la Communication, Hubert Kimbonza a attiré l’attention des inspecteurs sur la digitalisation et l’engagement qu’ils doivent avoir sur la transformation de l’enseignement national dans le numérique.
« L’inspecteur qui est appelé lui-même formateur des formateurs, ne peut pas rester en retard par rapport à l’enseignant qu’il va former », a-t-il fait remarquer.
Le chef de corps des inspecteurs a insisté aussi sur le dialogue avec les parties prenantes, un des cinq principes directeurs de la ministre d’État Raïssa Malu. Il a relevé que le dialogue « brise la glace » et fait en sorte que tous les partenaires du secteur éducatif aient un même entendement sur les différents points de vue qu’ils peuvent avoir. Il a appelé ses collaborateurs à travailler, non seulement avec les enseignants, les chefs d’établissements, les élèves, mais aussi avec les parents.
L’Inspecteur Général a évoqué aussi l’équité et l’inclusion. À ce sujet, il a souligné que dans l’exercice de leur métier, les inspecteurs ne doivent pas avoir des préférences en termes de confession religieuse, de provenance ethnique, de sexe, de morphologie, et aussi en termes d’handicap physique, car, a-t-il dit, « l’inspecteur est appelé à être au milieu du village et à accompagner tout le monde ».
Au terme de son intervention, Hubert Kimbonza a parlé de la formation continue des enseignants. Il a dit tout ce que le chef de l’État attend du ministère de l’EDU-NC, tout en précisant que la ministre d’État Raïssa Malu compte sur l’inspection scolaire.
« Nous devons tout faire pour que le niveau des enseignants, le niveau de notre système éducatif aille toujours de mieux en mieux », a-t-il conclu.