
Après Kinshasa – Plateau, Tshangu et Mont Amba, l’Inspecteur Général de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté (EDU-NC) Hubert Kimbonza, accompagné de la PROVED Wivine Mude et de l’IPP Vital Lumbala, a interagi avec les inspecteurs de la province éducationnelle de Kinshasa – Lukunga, ce lundi 13 janvier 2025, une séance pédagogique axée sur le réveil de l’inspection scolaire.
« Nous sommes là pour redynamiser et réorganiser nos troupes. Je suis venu dire à mes collaborateurs qu’il faut reprendre les choses en main, être permanent dans les écoles et faire le travail conformément à notre trilogie, reprise dans l’ordonnance 91-231 du 15 août 1991« , a déclaré Hubert Kimbonza.
Dans ses explications, l’Inspecteur Général de l’EDU-NC a relevé que la trilogie pousse le corps des inspecteurs à contrôler les enseignements dans toutes les écoles officielles et non officielles, à procéder à la formation continue du personnel enseignant pour le permettre de s’adapter aux innovations pédagogiques , mais aussi à faire des évaluations pédagogiques. Sur cette question, il a martelé que l’inspecteur doit faire son travail sans s’attendre à une contrepartie de l’argent lors du contrôle de C7, ni dans l’organisation des centres de passation des épreuves certificatives, non plus pour favoriser les élèves qui ne méritent pas d’être appelés récipiendaires ou diplômés dans les jours avenirs.
C’était également une occasion pour le chef de corps des inspecteurs de dire à ses collaborateurs de veiller sur l’interdiction formelle des maquis, une manière de les amener à veiller au grain pour que cette mesure soit respectée.
« Nous ne voulons plus entendre parler du phénomène maquis. Nous avons été clair sur cette question. Madame la PROVED et l’IPP sont instruits. Si on entend parler de maquis quelque part, les deux autorités provinciales seront obligées de nous livrer leurs collaborateurs qui sont censés faire le contrôle dans ce rayon précis. L’objectif pour nous, c’est de transformer positivement l’inspection« , a-t-il dit.
Hubert Kimbonza a également rappelé les valeurs qui doivent caractériser le choix des acteurs dans les différents postes, à a l’instar de la ministre d’État Raïssa Malu qu’il a désigné sans qu’il ait déboursé un franc congolais.
« Un inspecteur d’anglais qui était choisi et qui devait travailler à mes côtés pour traduire certains textes, est décédé. Devant cette difficulté, j’ai montré aux collègues comment est-ce que le choix doit se faire, sans tenir compte de nos appartenances tribales, éthiques, provinciales ou religieuses. Nous avons choisi un collègue inspecteur aujourd’hui, de manière objective et tout le monde a été satisfait. Jusqu’ici, je ne sais pas encore si cet inspecteur est de quelle province. Mais c’est à partir de ses mérites, ses compétences, qu’il va travailler à mes côtés comme inspecteur principal adjoint« , a-t-il fait savoir.
L’inspecteur Général a invité ses collaborateurs à veiller également sur l’enseignement primaire qui doit demeurer gratuit dans les établissements scolaires publics, la lutte contre les antivaleurs qui doit être un état d’esprit, l’intégration des TIC dans l’enseignement, mais aussi l’équité et l’inclusion dans le sous-secteur de l’EDU-NC, conformément au plan quinquennal de la ministre d’État Raïssa Malu.
Bien avant le chef de corps, l’IPP de Kinshasa – Lukunga Vital Lumbala a félicité l’Inspecteur Général pour son initiative, celle de réunir tous les inspecteurs, les mobiliser sur leurs nobles fonctions.
« Monsieur l’Inspecteur Général, vous vous êtes montré, par cet acte, comme un bon berger proche de ses brebis, les réconfortant, afin que vous ne perdiez aucune d’elles. L’objectif de cette descente stipule, à notre avis, une préparation de sa troupe au travail de qualité. Cette attitude est celle d’un bon maître« , a-t-il confié.
Après Kinshasa – Lukunga, Hubert Kimbonza se rendra dans la province éducationnelle de Funa, avant d’enclencher une nouvelle série d’itinérances en provinces.