L’effectivité depuis le premier mandat de Président Felix Antoine Tshisekedi, de la gratuité de l’enseignement primaire public en République démocratique du Congo (RDC) constitue un acquis à consolider pour garantir l’accès à l’éducation de tous les enfants en âge de scolarité. Cette réforme mise en œuvre depuis 2019 a déchargé les parents d’élèves du paiement de toutes formes de frais de scolarité pour leurs enfants.
Ce lundi 16 septembre 2024, le chef de l’État Felix Tshisekedi accompagné de la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté (EDU-NC) Raïssa Malu, a effectué une visite à l’école Kamina, dans la commune de Kalamu et celle du camp Tshatshi dans la commune de Ngaliema, où il a constaté la mise en application du caractère gratuit que revêt l’enseignement primaire public sous son leadership.
À l’école primaire Kamina (EP 1 et 2 Yolo-nord) qui est le tout premier établissement public officiel de la RDC construit en 1945, le Garant de la nation a partagé avec quelques élèves une petite leçon de citoyenneté, avant de relever quelques-uns de leurs défis.
Aussi, à l’école primaire camp Tshatshi, le Président Tshisekedi a tenu à rassurer les parents militaires de son engagement à garantir l’éducation de leurs enfants. Cette école dispose des bâtiments réhabilités grâce à l’appui du chef de l’État dans le cadre du projet « 100 jours ».
Au cours de cette ronde qu’il a initiée à l’occasion de la rentrée scolaire , le premier citoyen du pays a appelé les établissements scolaires de la RDC à privilégier l’enseignement du patriotisme au Congo.
Attentifs aux besoins des enfants et du personnel enseignant dans cette école, il a rassuré de son implication pour l’amélioration de rémunération des enseignants, notamment la prime de la gratuité de l’enseignement.
« Dans notre causerie avec le Chef de l’Etat, il a appelé les enseignants congolais à privilégier beaucoup l’enseignement des notions du patriotisme et de l’amour entre patriotes congolais, une des conditions pour favoriser le développement de notre pays. Nous lui avons aussi posé le problème de notre salaire qui ne tient plus par rapport au coût de la vie et le déséquilibre qu’il y a dans la paie de la prime de la gratuité. Il a promis de s’y mettre pour apporter plus de soulagement », a déclaré Léonard Itongo, directeur de l’École primaire Kamina.
À ce jour, la gratuité de l’enseignement primaire public fait son bonhomme de chemin. Elle a permis à des millions d’enfants de reprendre le chemin de l’école.
Le chef de l’État qui a réitéré sa détermination à promouvoir des échanges directs avec les élèves et responsables des écoles, a martelé sur l’irréversibilité de l’enseignement primaire gratuit. Cet acquis définitif va se consolider et s’étendre bientôt à l’enseignement secondaire.
Bien plus, il a réaffirmé son engagement pour l’amélioration du système éducatif, grâce au dynamisme de son gouvernement qui s’emploie à rénover, à entretenir et à construire des nouveaux bâtiments scolaires, dans le cadre de la continuité du programme de développement à la base de 145 territoires, pour ainsi offrir aux élèves et aux enseignants des conditions optimales de travail.
Willy Kambulu