Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo tient à améliorer davantage les conditions de travail et de vie de l’enseignant congolais, compte tenu du rôle non négligeable qu’ils jouent au sein de la société.
A cet effet, lors du Conseil des ministres de ce vendredi 19 juillet 2024, le chef de l’État a instruit la ministre d’État en charge de l’Education nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu ainsi que le vice premier-ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau de réfléchir sur les implications potentielles de doter l’enseignant d’un statut « particulier fondamental ».
» Des réflexions devraient également être faites à l’idée d’accorder aux enseignants le statut d’agent de la Fonction Publique, en complément de leur statut particulier. Cependant, l’octroi de ce statut pourrait naturellement entraîner des défis. D’où, la nécessité de veiller à ce que les spécificités de la profession enseignante soient pleinement prises en compte dans le cadre du statut de la Fonction Publique », lit-on dans le compte rendu de ce Conseil des ministres.
À en croire ce document, ce statut est censé garantir aux enseignants « des salaires décents et dignes, des avantages spécifiques, ainsi que des conditions de travail motivantes et sécurisantes ».
Aussi, insiste le président Tshisekedi, ce statut devra prévoir l’augmentation du niveau de formation et l’ajustement des mécanismes de leur recyclage.
Il a, à cet effet, sollicité des ministres sectoriels susnommés, une analyse plus approfondie et des consultations préalables pour évaluer pleinement les implications potentielles de ces mesures.