
Selon une communication officielle du Secrétaire général Matthieu Mukenge Bakina, qui se base sur une instruction de la ministre d’État, Ministre de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté Raïssa Malu, la célébration de la Journée nationale de l’Enseignement, prévue pour le 30 avril 2025, devra adopter un format empreint de sobriété.
Le communiqué souligne que, contrairement aux festivités d’envergure habituelles, un message sera adressé aux acteurs du secteur éducatif. Cette décision repose sur deux raisons principales : d’une part, la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est du pays et, d’autre part, le nombre significatif d’élèves privés de leur droit à l’éducation à cause des conflits en cours.
Les établissements scolaires sont encouragés à organiser, selon leurs moyens et infrastructures, des activités culturelles ainsi que des causeries. Ces initiatives devront s’effectuer avec modestie, en tenant compte des conditions difficiles des élèves scolarisés dans les zones touchées par la guerre.
L’objectif est de préserver l’esprit de la Journée nationale de l’Enseignement tout en reconnaissant les défis auxquels une part de la communauté éducative nationale est confrontée.
Cette approche cherche à souligner l’importance de l’éducation dans un contexte national marqué par des difficultés sécuritaires et humanitaires. En favorisant la réflexion et la sensibilisation, le Ministère de l’Éducation Nationale entend exprimer son soutien aux élèves et aux communautés affectées par le conflit, tout en continuant à faire de la célébration de l’enseignement un moment significatif à l’échelle nationale.
Ainsi, la Journée nationale de l’Enseignement de 2025 se présente comme une opportunité de réaffirmer l’engagement envers l’éducation, tout en reconnaissant les réalités complexes du pays et en encourageant une pensée collective pour ceux dont le droit à l’éducation est menacé.