
Le coup d’envoi de l’année scolaire 2025-2026 est donné le lundi 1er septembre. Cependant, il s’observe une timidité à cette reprise des cours, ce que l’Association Nationale des Parents d’Elèves et Etudiants du Congo (ANAPECO) attribue à la précarité des conditions
Si pour les uns, cette timidité est due à la crise économique que traversent les parents, d’autres y voient un signe de relâchement de certains responsables d’écoles.
Pour le président national de l’ANAPECO, David-Steve Diatezua Pongi, cette faible affluence du premier jour est liée aux conditions de vie des parents et aux différentes exigences scolaires.
« C’est un phénomène désormais ancré dans notre système, faisant en sorte que la première semaine a toujours été timide. Il y a des parents qui hésitent à envoyer les enfants à l’école parce qu’ils n’ont pas encore terminé l’achat des fournitures scolaires ni rempli toutes les exigences imposées par l’école. Pour mettre leurs enfants à l’aise, ils préfèrent attendre de réunir tous les paramètres avant de les envoyer en classe », a déclaré M. Diatezua.
Ainsi, l’ANAPECO entend poursuivre le travail de sensibilisation pour amener les parents à prendre conscience des délais fixés par le calendrier scolaire.
« C’est un phénomène sur lequel nous devons beaucoup travailler, afin que, de plus en plus, les parents et les élèves comprennent que le calendrier scolaire a des limites et qu’il y a un temps à respecter », a-t-il ajouté.
Le go de l’année scolaire 2025-2026 a été donné le lundi 1er septembre à Moanda par la ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu Dinanga, tandis que son adjoint, Théodore Kazadi Muayila a fait la ronde des établissements scolaires de Kinshasa pour vérifier l’effectivité.
Théo Démosthène KALUBI