Ces travaux sont lancés par Mme Aminata Namasia Bazego, Vice-ministre de l’EPST, au nom de son titulaire, le professeur Tony Mwaba Kazadi, en mission de service à Londres.

Ces travaux consistent à évaluer les engagements pris par le Gouvernement de la RDC avec le banc syndical de l’EPST lors des assises de Bibwa tenues en 2019 à Kinshasa. Lesquels accords avaient connu des écueils quant à leur application.

Ainsi, suite au début tumultueux de l’année scolaire 2021-2022, avec des grèves, le professeur Tony Mwaba Kazadi avait sollicité et obtenu du Gouvernement Sama Lukonde Kyenge, la tenue des assises d’abord à Via Nova, à Kinshasa, puis à Mbuela Lodge pour évaluer ces accords et trouver des pistes des solutions.

C’est à cette occasion que le professeur Tony Mwaba Kazadi a pris courageusement la décision de circonscrire le champ d’application de la gratuité de l’enseignement en RDC conformément aux dispositions de l'article 43 de la Constitution qui la limite à l’école primaire dans les établissements scolaires publics.

Ainsi, sera consolidée et pérennisée la gratuité de l’enseignement primaire en RDC qui est non négociable, étant entendu qu’il s’agit du programme phare du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Un programme qui a été très bénéfique en termes des résultats et fait rayonner le mandat de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en ce que le nombre des enseignants payés a considérablement augmenté. Il est en effet passé de 410.254 en 2018 à 676.454 en 2022, soit une augmentation de 65% et leur enveloppe salariale est ainsi passée de 70.154.552.544, 00FC en 2018 à 233.492.758, 00FC en 2022, soit une augmentation de 233% ; tandis que les effectifs des élèves sont passés de 16.809.413 en 2018 à 22.282.278 en 2022, soit plus de cinq millions d’enfants qui ont retrouvé le chemin de l’école.

Cette augmentation exponentielle des élèves a fait passer le nombre d’écoles de 41.739 en 2019 à 64.889 en 2022 soit un accroissement de 55%.

En effet, à la fin de Mbuela I, un Protocole d’accord a été signé entre le banc syndical de l’EPST et le Gouvernement. Un protocole qui a permis une rentrée scolaire 2022-2023 apaisée. Une grande première qui n’est arrivée les 15 dernières années scolaires et ce, grâce au maintien du dialogue social entre le Gouvernement et le banc syndical de l’EPST. Cette rentrée scolaire douce et apaisée a été favorisée par la tenue de Mbuela II qui a déclenché le réajustement de la prime de la gratuité, la paie de la prime spécifique aux agents des services centraux pour l’encadrement de la paie et d’autres réalisations.

Ainsi, il était l’heure que les deux partenaires reviennent au lieu où ils avaient conclu l’addendum au Protocole pour évaluer ce qui a été fait, ce qui n’a pas été fait et pourquoi et enfin, ce qui reste à faire en vue d’établir un plan d’action devant conduire à la réalisation de tous les engagements.

Les travaux préliminaires ont commencé depuis ce vendredi 24 février dans la salle des réunions de Mbuela Lodge avec comme points inscrits à l’ordre du jour, sous la présidence du Directeur, Chef de Service des Ressources Humaines, Matthieu Masanka : validation des mandats, installation du Bureau et divers.

Après validation des mandats des participants à ces assises tant du banc syndical que du Gouvernement, le Bureau a été installé comme d’habitude.

Président, Ministère du Budget : Professeur Kadari Mwene-Kabyana

Vice-président, Intersyndicale : Monsieur Godefroid Matondo; le Rapporteur, Banc syndical: Monsieur Bruno Jibikilay; Rapporteur Adjoint, EPST

 EPST : Monsieur Bob Bobunda Mata 

Le go sera donné ce samedi 25 février 2023, par Mme Aminata Namasia, Vice-ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique au nom de son titulaire en mission à Londres.

Il est attendu aussi de ces assises dont le caractère inclusif a été imposé par Tony Mwaba Kazadi, la clarification du rôle du syndicaliste dans l’éducation des enfants. Un syndicaliste qui devrait apprendre non seulement à défendre les intérêts des travailleurs ; mais aussi et surtout, l’encadrement de leurs syndiqués.

Parce qu’il a été constaté qu’en face de la bonne foi du Gouvernement, en dépit de la guerre d’agression qui nous est imposée par le Rwanda, il y a des syndicats même sans mandat, ni qualité qui poussent agents et enseignants à débrayer et à aller sur la rue en abandonnant le travail et les enfants dans les salles des classes.

Ce qui ne préjudicie que la qualité de l’éducation des enfants parce que le Gouvernement finit toujours par réaliser sa part des obligations.

 Danny Ngubaa Yambushi/Celcom EPST