Secundo, ce message devait-il avoir un go dudit Ministère ? La question peut être posée et la réponse est oui. Car, il sied de le souligner, le sous-secteur de l’EPST est régi comme tous les domaines publics par des lois et même au-delà des normes dans un Etat de droit, dans une République. Et c’est cela qui fait qu’aucunement quiconque ne peut passer lancer une récolte des fonds pour ceci et cela peu importe sa notoriété ou ses aptitudes à lever des sous sans avis de conformité sur l’esprit et la lettre de l’appel aux donateurs.

Surtout que le sous-secteur de l’EPST, porteur de la grande réforme du quinquennat du Président de la République savoir la gratuité de l’enseignement primaire, est suivi à la loupe.
Tertio, le geste ‘’ pourtant louable de l'artiste et ses partenaires se heurte cependant à l'exigence administrative de la loi 14/004 du 11 février 2014 de l'Enseignement National dans ses articles 20, 21, 22, 23 et 24 qui interdit l'organisation des activités dans les établissements d'enseignement tant publics que privés agréés sans l'aval préalable du Ministère de tutelle ou ses représentants en provinces ‘’, précision signée Christine Nepa Nepa, Secrétaire Générale au Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, à travers une note instruction adressée aux Proveds et autres structures de l’EPST.

Quarto, non le Ministère ne rejette pas cet appel. Mais, sans fermer la porte aux initiatives privées, le patron de l'administration de l'EPST invite les concernés au respect des textes réglementaires régissant le sous-secteur de l'Enseignement primaire secondaire et Technique.

In fine, loin des faux débats lancés sur la toile, les analystes experts dans le secteur de l’Education commentent qu’il revient à la Fondation Fally Ipupa à travers la structure ‘’ En Classe RDC ‘’ à harmoniser l’élan de cœur avec les normes établies en dressant un partenariat avec le Ministère de l’EPST selon les textes pour le bien des élèves visés.

RTEDUC/Département du numérique