La ville universitaire de Mbanza-Ngungu, située dans la province éducationnelle du Kongo Central 2, est devenue ce vendredi 5 septembre 2025 le centre d’un important rendez-vous stratégique : l’atelier d’élaboration du cadre organique du Ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté (MINEDU-NC).
Cet atelier, qui s’inscrit dans le vaste chantier de réforme et de modernisation de l’administration publique congolaise, réunit des acteurs clés : experts des services centraux du ministère, représentants de la Fonction publique et délégués syndicaux du secteur éducatif. Ensemble, ils œuvrent à définir une nouvelle architecture institutionnelle claire, cohérente et adaptée aux missions actuelles du MINEDU-NC.
Selon Godefrey Talabulu conseiller du ministre de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, qui a pris la parole au nom de l’autorité de tutelle, l’enjeu est majeur : « doter le pays d’un cadre organique moderne, capable de garantir la performance, la transparence et la valorisation des ressources humaines au sein du ministère ».
Les travaux, prévus pour une durée de dix jours, permettront aux participants de proposer des solutions concrètes pour améliorer la gouvernance éducative. L’objectif est de rendre l’administration plus fonctionnelle, de clarifier les attributions entre les différents services et de renforcer la capacité du ministère à répondre efficacement aux défis du système éducatif congolais.
Au-delà des aspects techniques, cet atelier constitue un signal fort de l’engagement du gouvernement à offrir un service public de l’éducation plus performant et centré sur les besoins des citoyens. Dans un contexte où la jeunesse représente la majorité de la population, la réussite de cette réforme apparaît comme un levier essentiel pour le développement durable du pays.
En réunissant experts, fonctionnaires et partenaires sociaux autour d’un même objectif, Mbanza-Ngungu se positionne ainsi comme un lieu symbolique de dialogue et de refondation institutionnelle, au service de l’avenir éducatif de la RDC.
Olivier Masini
