D'après Barthélémy Pangandjanga, directeur de cabinet du ministre de l'ESU, ces frais sont sujets à des interprétations qui sèment des troubles dans l'esprit des étudiants et des parents. Cette pratique, précise-t-il, donnant l'aval au ministre de déterminer un même taux des frais annuels exigibles à tous les établissements de l'enseignement supérieur est un fait habituel. Pour lever toute confusion, le ministère de l'ESU signale que d'autres frais qualifiés "des frais connexes" sont payables par les étudiants et ceux-ci sont nécessaires au fonctionnement des institutions et au paiement des différentes primes du personnel des établissements.

La fixation de ces frais est le fruit d'un consensus entre les délégués des corps académique, scientifique, administratif technique et ouvrier ainsi que les étudiants. "Les frais connexes sont, en effet, fixés après discussions au sein des établissements, entre les partenaires institutionnels  composés des délégués des corps académique, scientifique, administratif technique et ouvrier ainsi que les étudiants", renseigne ce communiqué. 

Pour ce faire, le ministre Luhaka encourage les pourparlers entre toutes ces parties prenantes, avec l'espoir qu'ils aboutissent à la fixation des montants raisonnables et acceptables par tous. Il les appelle également à la responsabilité, à rejeter toutes les manipulations politiciennes et à mettre au premier plan la relève et le redressement de l'enseignement supérieur. 

Selon l'instruction académique sus évoquée, le montant est de 164.700  francs congolais (96$) pour les classes de recrutement (préparatoire, premier graduat, première licence). Les classes montantes payeront 131.760 francs congolais (77$) tandis que les frais pour le Troisième cycle sont fixés à 247.050 francs congolais (145$). 

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